Ordonnances Travail peu adoptées

Fil d'actualités économiques | 30 décembre 2019

Le bilan à deux ans des ordonnances Travail n’est pas extraordinaire. Si le gouvernement veut voir dans les embauches 2018 une conséquence positive de cette réforme, les entreprises voient surtout le temps d’adaptation qu’elle ont dû consacrer à d’énièmes nouveautés législatives. La barémisation prud’hommale a par exemple cadré le risque financier associé à un mauvais licenciement mais en complexifiant les dossiers individuels à traiter. Les nouveaux dispositifs que sont les accords de performance collective et les ruptures conventionnelles collectives restent peu prisés, et 15 à 30% des entreprises censées le faire n’ont pas encore mis en place de Conseil social d’entreprise, pourtant légalement obligatoire au 1er janvier pour pouvoir continuer à négocier au sein de l’entreprise.